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La magie du bronze dans la sculpture

15 avril 2013

La magie du bronze dans la sculpture

Le 11 avril 2013 par Madame Chamand   

     Notre artiste, Christiane Chamand  Debenest, nous reçoit dans son atelier à Beaucaire. Cet atelier est tout en hauteur : comme beaucoup de vieilles maisons beaucairoises, il se compose d'une pièce par niveau. Au 1er niveau une mezzanine forme un deuxième niveau. Nous nous installons au premier niveau.

     Cet atelier pour notre artiste est tout à fait sacré. En fait c'est un lieu d'intimité entre l'artiste et son oeuvre. Dans cet atelier elle aime à être seule, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.

     Donc nous venons voir un sculpteur : mais elle n'est pas sûre de ce qu'elle fait. Elle ne veut pas et ne se présente pas comme une spécialiste. Elle a fait les Beaux-Arts avec en plus des cours d'anatomie (ostéologie et myologie) : cela , ces cours spéciaux ont été d'une grande aide dans son métier. Elle a aussi étudié la Nature, toute la nature, pour bien percevoir les perspectives : pour les grands maitres, peintres surtout, la perspective est tout. Par contre si l'on représente la nature trop nature cela donne un style un peu pompier.

     But de notre artiste : l'artiste doit déclencher quelquechose, en bien ou en mal, de la part du spectateur; . Donc l'aventure de lartiste est basée sur une petite connaissance. Citons "le Jeu de Paume" de David : Mirabeau en parle dans ses écrits : en fait tous les personnages ont d'abord été dessinés tous nus  et ensuite habillés. En effet il est plus facile de peindre des personnages non habillés car l'on retrouve l'anatomie des personnages.  Les vêtements ne sont que des parements.

      Notre artiste, Madame Chamand aime : elle est toujours en mouvement, toujours à l'affût de choses nouvelles, donc elle a fait de la sculpture. Une fois les modèles prêts, ces sculptures sont envoyées en fonderie. Christiane Chamand nous dit : le créateur (l'artiste) rêve le sujet : il en fait une réalisation. Le fondeur, lui, en fait ce qu'il peut. Ne pas oublier que le fondeur est un artisan (avec le mot art dans le mot artisan). Mais le fondeur est très strict, car l'on est quelquefois trahi par la matière.

     A Rome, au Muée Canova, on voit des statues de Canova en marbre: on y voit entre les doigts de ces statues un peu de marbre en trop. Cela est fait pour assembler les choses

   Donc la sculpture : Christiane Chamand n'est pas une spécialiste de la pierre. Elle ne fera de choses en pierre. Mais elle a une boulimie sur tout : elle estime que l'on n'arrive jamais au bout de ses connaissances. On peut aussi sculpter avec de la terre.

Lecture de deux textes : -le premier, auteur inconnu : exalte la sensualité de la sculpture. Il y a toujours de l'amour dans ce que l'on fait. Ainsi dans la peinture le nu est le plus à la mode, en général des femmes, les hommes sont traités beaucoup moins souvent. Mais la sculpture est un plaisir.  -le deuxième texte est de Pierre Kelberg (?) : il parle du bronze : l'oeuvre prend forme, puis on la met dans un moule, on fait cuire au four, et cela devient du bronze.

     Mais venons en au fait : Madame Chamand a reçu une commande faite par la ville de Tarascon pour un buste d'Alphonse Daudet. Pour cette commande elle a fait son projet d'abord en peinture et ensuite en sculpture en terre. Déjà elle avait fait pour le Centre Alphonse Daudet, un buste de Daudet. Mais a toujours pour la commande une peinture et une sculpture en terre. Pour cette nouvelle commande de Tarascon elle achoisi entre autres la plus jolie signature de Daudet : ce buste est quelqu'un qui parle. Tout a bien marché. Après c'est le four.

     D'autres oeuvres de Madame Chamand se trouvent à : Bellegarde et la Farandole à Barbentane, entre autres.

     Pour la nouvelle commande de Tarascon, Tartarin et Alphonse Daudet : -d'abord être choisi par la ville. -ensuite pas mal de papiers administratifs. -trouver des commanditaires, etc...   Donc le projet, une fois commandé : l'on reprend l'envie du départ.   A Barbentane, la Farandole est une création.

     La Farandole : donc est une création, dédiée à la gloire des Farandoleurs, de l'équipe N°1 des farandoleurs. Mais Barbentane est en opposition avec Aramon qui disent être les premiers....Tout cela est cité dans les écrits d'Alphonse Daudet. Tout cela a donné à Madame Chamand une envie de créer quelquechose. Tout cela est hors politique . Cela se passe en région PACA. Or , nous retrouvons, Jean Claude Gaudin et Gérard Larcher , tous deux de la région PACA. Barbentane sera aidé par les subventions du Sénat.  et aussi le Crédit Agricole qui fut très généreux pour la Farandole : donc : fabrication, installation, sur un terrain bien précis.

     Donc, à Tarascon, il y a eu une commande pour Alphonse Daudet, en bronze. Les fondeurs de bronze étaient beaucoup moins chers en Espagne, à peu près  2,3 % de moins en Espagne qu'en France. Mais grandfe nouveauté, une entreprise française de fonderie, sise à Castillon du Gard, a beaucoup baissé ses prix. Ces prix correspondent aux prix de l'Espagne.

     Mais il faut bien comprendre que sans le mécénat et sans la volonté des communes : les artistes ne sont rien.

     Les subventions accordées sont à dépenser dans l'année en cours. Mais le projet de Tarascon est peut-être irréalisable... Le projet comprend Tartarin et Daudet.

     Barbentane : tout c ela commence par un croquis. Parlons de cette réalisation : la Farandole : elle comprend un homme et des arlésiennes.

     Mais pour Tarascon : au départ il s'agissait d'un projet : Sainte Marthe et la Tarasque, emblèmes chrétiens de la ville. On retrouve ce groupe à la Chapelle du Château. Ce travail fut béni à Saint Michel de Frigolet en juin 2013.

     Mais à Tarascon on comptait plutôt Tartarin, emblème de la ville. Tarascon, d'autre part, est en train de faire Port Tarascon sur le Rhône. Le Maire de Tarascon que s'il y avait une statue de Tartarin il y aurait aussi un buste de Daudet, son "père", car Tartarin est né du talent d'Alphonse Daudet. Tartarin, avec son fusil, est sur le lion qu'il a tué et dont il tient la queue. Il est- exhorté par Daudet, en buste en train d'écrire. Ce groupe mesure au départ 1m50, puis avec les restreintes, 1m20 et enfin 0m95. Tout cela a fait que le projet de Madame Chamand pour Tartarin + Daudet a été pris par la ville (?). Mais...

     Nous maintenant un livre sur Canova, et de Canova un prototype en plâtre. Donc Canova faisait : -un croquis dessiné sur toile, -puis un prototype en plâtre. Puis la statue était achevée. De Madame Chamand, Tartarin et Daudet ont d'abord été faits en argile crue.  L-artiste ayant trouvé des subsides, donc elle a fait -le croquis commanditaire --puis l'ébauche en terre -puis on fait cuire ce prototype.

     Pour la Farandole : la terre de base vient d'Uzès. Le potier a un four mais trop petit. L'oeuvre est achevée et part pour l'Espagne, à côté de Gérone.

     Le fondeur de Castillon du Gard a une grue élévatrice.  D'abord les pièces en terre sont mises à sécher... Pour les cuire on fait 2 blocs de 150 kgs chacun : le bloc du bas est le socle et les pieds des farandoleurs. Le bloc du haut est le reste de la Farandole, mais beaucoup plus fragile.

     La Farandole fut un très long travail.  D'abord le groupe fut fait en arcgile chamottée, un peu trafiquée. L'argile chamottée comporte des petites boules de terre , cuite cela donne plus de tonus à l'argile. L'argile pure est très lisse et très douce.. L'argile chamottée : on fait un modèle en ronde-bosse, pour pouvoir tourner autour. A partir de ce modèle en argile, on enferme les pièces découpées dans des échafaudages : ceux-ci peuvent être en bois, en tissu, en papier, etc.  Mais il faut un très grand four. Ce genre de four on n'en a pâs en France. Donc l'objet à cuire est découpé en morceaux (ceci pour la Farandole).

     La te'rre : en séchant opère un retrait ou restreinte et à la cuisson un nouveau retrait.  Les vrais bronzes : se limitent à 6 oeuvres + 1 pour l'artiste  dans le même moule.

     Ici nous voyons un moule de Rodin pour une sculpture sur bronze : mais cela est plus petit.

     On compte 12% de retrait au séchage et autant à la cuisson.

     Le mari de Madame Chamand fait les échafaudages : voir au rez-de-chaussée un échafaudage pour une pièce destinée à la fonderie.
 Le fondeur est venu ce matin voir la pièce à fondre. Cela a été une grosse épreuve pour Madame Chamand, et une journée épouvantable.

     -Vues des échafaudages de la Farandole. Le four d'Uzès, fait pour des poteries, était trop petit. Donc ces morceaux de Farandole sont partis en Espagne.

     -On est toujours à la terre :  cuisson : de 200° à 120° : 8 heures. - A 120° : 1 heure. -de 120° à 600° : 6 heures. -de 600° à 1000) : 6 heures. Les fours d'Uzès et de Calvisson étaient trop petits.

     -Tartarin et Daudet : le four d'Uzès était trop petit. Mais il faut compter sur le retrait  de séchage.  Le prototype a été fait en ciment-colle.

     La Farandole : est à Barbentane (BDR) sur la place de la Salamandre... Cette sculpture a été inaugurée le 24 mars 2011 par Jean Claude Gaudin, et Gérard Larcher président du Sénat.  On y voit 5 jeunes provençaux qui font une farandole (célébrité de la région). Ces jeunes provencaux ont été témoignés par Alphonse Daudet dans son roman Numa Roumestan.  Ces farandoleurs : en tête le Petit Louis. Trensiret (?) de Bezouce fut celui qui éveilla Daudet pour son roman. En fait, Numa Roumestan est l'alter ego de Daudet. Dans les farandoleurs nous avons aussi Vivette, vue dans Maitre Cornille, et qui est la Renaude dans l'Arlésienne.

     A Port Saint Louis du Rhône : nous voyons Zia un trésor d'arlaten , une petite fille obnubilée par les photos. . Refusée pour sa Première Communion, elle tuera dans les marais.

Vues de différentes photos : 

     -La Farandole : elle a été cuite.  -Elle a été baptisée et posée à Barbentane. -Sur le socle  une petite salamandre en souvenir de François 1er, inauguré par le Maire de Rambouillet.  Tout cela, l'histoire de François 1er et de sa salamandre, est expliqué à Villers Cotterets. Lors de l'inauguration des statues le Maire de Barbentane a parlé de tout cela..  -En fait cette sculpture. a eu deux inaugurations : . Pour la 2ème inauguration, le discours fut fait par un ethnologue. Jean Claude Gaudin est toujours là. (on le voit bien , derrière, sur les photos).    -La Farandole est exposée dans un site rénové : tous les laenteours sont modernes mais jolis.    -La Farandole fut inaugurée par Mr Guérini : tout cela est à la fois politique et non-politique.

     -En ce qui concerne la sculpture de la Farandole : la terre a été mise, une fois séchée, en caisson, en différents morceaux. Ces morceaux, en caisson furent acheminés vers l'Espagne, pour avoir un four assez grand.  Cela fut fait par la Mairie de Barbentane.  -Les plâtres de la Farandole, donc bien enveloppés, sont emmenés en Espagne, près de Gérone. La cuisson : cuisson pour faire une fonte à la cire perdue.

Grosse parenthèse : vu sur Internet : Fonte à la cire perdue : C'est un procédé de moulage à partir d'une sculpture originale. On soude à cette sculpture, on soude par la pointe : -des éléments côniques appelés jets.   -et des filaments appelés évents . -Les cônes et les filaments sont aussi en cire. -Le tout est revêtu d'une d'un ciment réfractaire. - Après solidification du revêtement, la cire sera évacuée par la chaleur, laissant un creux qui sera remplipar les jets. Les évents permettent à la fois l'évacuation de l'air, et aussi une bonne répartition de la matière (pour nous du bronze) dans les détails du moule.  Ce moule, ensuite, est détruit par voie mécanique ou chimique pour récupérer l'exemplaire réalisé. Celui-ci devra alors être débarassé des traces des jets et des évents. -Cette technique est utilisée pour la réalisation de pièces uniques en verre ou en métal. - Il est cependant possible de réaliser plusieurs cires, à partir de la cire originale, en utilisant un moule souple, autrefois en gélatine,j mais maintenant en silicone.

Méthode directe : la méthode directe consiste à mouler dans l'argile un modèle grossier de la pièce à mouler : ce noyau, une fois sec, est recouvert d'une pellicule de cire sur laquelleon peut inscrire les creux ou les reliefs de la pièce à couler. On rapporte ensuite sur c ette matrice des jets et des filaments formant radiateurs pour permettre une alimentation complète de la chambre de coulée et homogénéiser lka température des différentes parties du métal au cours du remplissage et du refroidissement.  Des canules cylindriques sont insérées pour former les galeries d'alimentation par le métal en fusion et les évents d'évacuation des gaz chauds émis lors de l'entrée en contact du métal en fusion et les composants du moule.     -Ainsi composé le modèle de cire est peintu une première fois avec une pellicule d'argile plus grossière en laissant dépasser les cheminées d'alimentation et les évents d'évacuation et les filaments.   -L'ensemble est déposé dans un four qui fait fondre la cire, récupérée en totalité par les cheminées d'alimentation. Une fois la cire évacuée, on coule le bronze en fusion par les mêmes cheminées. Le bronze doit venir occuper la place laissée par la cire.   -La gangue est mise à refroidir : quelques heures, voire 1 ou 2 jours (selon la taille de la pièce).    -Une fois la pièce refroidie, on retire les chevilles de fixation, on casse la gangue externe avec un maillet, en faisant attention de ne pas détériorer le métal.    -Les filaments, les évents, les cheminées de coulée, en partie remplis de bronze solidifié, tout cela peut être ébarbé.  -Le moulage fait souvent l'objet d'une finition par un travail à froid, poinçonnage et martelage.    -Cette méthode est connue depuis le 4e siècle av. JC. On a retrouvé à Nahan Mishmar, en Palestine, 429 objets en cuivre faits à la cire perdue, datant de cette époque.

 

     A Gérone, en Espagne, il y a une fonderie très céloèbre. On y est accueilli par un jardin plein de statues. Cette fonderie a beaucoup travaillé pour Barcelone.   -Cette fonderie a une équipe qui sait tout faire : démoulage, ciselure, patine.    -Les ouvriers travaillent au fur et à mesure.

     -Pour la Farandole, de Barbentane : toutes les statues ont été envoyées en morceaux numérotés  --vers l'Espagne. Ces morceaux en silicone sont enrobés de fibres de verre, dessus et dessous, le tout formant un sarcophage.

    -Le premier fondeur de Madame Chamand était à Carry le Rouet.

    -Photos : vue de moule en réfractaire   -de moule en silicone   -Mireille et Vincent : modèles très lourds, ici avec leurs moules. Une fois cuits il a fallu refaire les visages.   -Naissance d'une demoiselle : on ouvre le sarcophage. on y met de l'air. On sort la statue.   -Petits coussinets de calage sortis de la Farandole.   -Quand la Farandole fondue en bronzer est revenue : elle était en morceaux (certes numérotés!!!), les statues ont été remontées.   -Tout a été redécoupé  : le fondeur manipule, les artistes regardent.   -La Farandole : elle est en "mille" morceaux : on voit pour chaque moceau les évents, les tubes, les entonnoirs pour le bronze. Ce travail se voit sur chaque pièce.   -Pour chaque pièce à couler : on enrobe  chaque pièce est enrobée de silice : sable + alcool de riz. La pièce est roulée dans c e sable. Puis on met l'ensemble dans un container.   -On verse le bronze, en fusion à 1500°.   -Les évents sont faits pour évacuer l'air.   -Les entonnoirs servent à couler le bronze.   -Les évents sont des tubes de cire pour le bronze.    -Intérieur et extérieur les morceaux sont recouverts de silice.   Cette silice  (sable + alcool de riz ou alcool ethylique).   -Puis , une fois sortis, on fait un sablage sur les morceaux.   -Tous les morceaux subissent une fonte à la cire perdue.  (voir digression plus haut)   -Quand la statue est faite, on la sort de sa gangue, puis elle est sablée. Après on patine les statues : le bronze arrive à être doré.   -Autres statues : les Nababs de Daudet. Dans ses écrits Daudet cite les noms de fondeurs très célèbres.    -Bronzes de toutes les couleurs : cela se fait avec un chalumeau alimenté en produits chimiques.  Ces produits chimiques colorent le bronze de différentes couleurs.   -Il ne faut pas, quand la statue est à l'extérieur, laisser de creux où l'eau peut stagner.    -Tartarin : stèle et aménagement.   -Le Transport de la Farandole a coûté  environ 30000 euros.. Le projet et la réalisation de la Farandole a duré environ 8 mois, environ 5h par jour..   -Pour le bronze : on plonge le plâtre ou le sable dans de la résine.  Mais d'après Madame Chamand la couleur n'est pas très bien  réussie ; elle donne un côté trop verdâtre.   -La Farandole mesure en fait 80cm de haut + le socle cela donne 1m,20. On dirait des enfants et pourtant ce sont des adultes..   -Les statues de la Farandole sont à Barbentane mais légalement  cet ensemble appartient à son créateur, c'est-à-dire Madame Chamand.    La ville de Barbentane aa choisi Vivette pour offrir à sa ville jumelle Saillon, sur le Rhône, dans le Valais Suisse.   -Toutes ces oeuvres ont été fondues en Espagne à Gérone. Les artistes et personnes accompagnatrices logent dans un  hôtel situé près de l'aéroport de Gérone.

     A voir : les Grands Hommes de Frèches à l'Odysseum de Montpellier.

     En c e qaui concerne Tarascon : Daudet sera fait en train d'écrire. Tartarin, lui, aura son fisul et le pied sur un lion qu'il tient par la queue. Pour une fois la fonderie sera Castillon du Gard. Cela implique plus de commodité que l'Espagne, et surtout beaucoup plus près que l'Espagne. Madame pourra aller plus facilement à Castillon du Gard.

      Notre conférencière-artiste : Christiane Chamand-Debenest.    -active en Provence depuis 1985.    _Membre de la "Nation Gardiane"

     Quelques oeuvres, entre autres : la Farandole, donc, à Barbentane.   -Le Taureau à Fourques, Gard.   -Aussi, des panneaux muraux en aquarelle à la oste de Beaucaire, Gard.    -etc


 

 

 

 

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